La chapelle de HAUTE-MAISON

Il est impossible de retrouver la date d’édification de cette chapelle.
Mais une visite intérieure et l'aide de son propriétaire M.FRESSONNET que nous remercions, ainsi que de brèves recherches généalogiques en mairie nous permettent quelques conclusions vraisemblables.
La chapelle se présente comme un édifice octogonal pourvu d'une petite abside derrière un autel de marbre blanc. Toute en pierre de taille, ornée de pinacles ciselés aux contreforts et d'un campanile surmontant le dôme, elle fut construite par deux tailleurs Italiens pendant deux ans.

A l’intérieur situé au niveau d'un entresol,, trois petits vitraux de chaque côté représentent nommément Jésus, Marie, Joseph, Anne, Jean, Adrien.
Au-dessous de chacun d’eux une plaque gravée au nom de la personne inhumée sous la chapelle.
Une porte extérieure, au niveau du sol derrière l'abside, donne accès à une crypte sous laquelle se trouve le caveau fermé d'une grande dalle.

Les plaques indiquent cinq noms :

  • Victor de BASSET
  • Louise DUCOING née de BASSET
  • Michel DUCOING
  • Anne Marie DUCOING
  • Adrien DUCOING

 

Victor du Basset, né à Roanne en 1791, épouse Marie Mathilde GABET, décédée à Lyon en 1845, et s’installe à Haute Maison. Née de cette union Louise épousera André Marie Victor Michel DUCOING de la Bénisson Dieu en mairie de St Romain la Motte le 10 décembre 1861.
De cette union va naître Jean Joseph Marie Michel en 1862 et Anne Marie Mathilde en 1863. Malheureusement le premier ne survivra que vingt jours et sa sœur 4 mois. On remarque que les deux plaques de chaque coté de l’autel sont au nom de ces enfants, que d’autre part personne décédé antérieurement à 1862 ne repose sous la chapelle et que les vitraux correspondent aux saints patrons des enfants.
Il est donc logique de penser qu’elle fut construite à la suite de ces deux décès et qu’elle fut achevée en 1865 ou 1866. Autres dates de décès :
 

  • 1869 pour Victor le grand-père
  • 1880 pour Louise
  • 1881 pour Adrien


Mais quel Adrien ? Il s’agit bien d’André qui sans doute ne trouva aucun de ses prénoms à son goût pour épouser une de BASSET, à moins qu’il n’ait voué un culte spécial à ce Saint pour devenir Adrien, y compris dans les actes officiels à partir de l’enregistrement du décès de Anne Marie.