La Chanson du Devoir des pèlerins, diffusée par la littérature de colportage du XVIII° siècle, fait obligation au pèlerin de porter des accessoires d’identification tout au long de sa route :
« Des choses nécessaires
Il faut être garni
A l’exemple des Pères
N’être pas démuni
De bourdon, de mallette,
Aussi d’un grand chapeau
Et contre la tempête
Avoir un bon manteau. »
Le bourdon à la coquille, accessoire premier du jacquet à travers les temps.
Le chapeau à large bord ou sombrero bello est si caractéristique du pèlerin de Santiago que Saint Jacques est considéré comme le patron des chapeliers.
Le bourdon (ou bâton) aide à la marche, permet de chasser les chiens ou les loups. Symbolique est la besace, appelée, selon les époques, « écharpe » ou « mallette » ou « panetière » , c’est en fait un sac en bandoulière. Elle doit être étroite, toujours ouverte, en signe d’ascétisme et de partage.
Il faut aussi ajouter la calebasse pour la boisson, la boîte renfermant attestations, lettres de recommandation, sauf-conduits et enfin le patenôtre ou chapelet.
LE CARNET DU PELERINE OU « CREDENCIAL DEL PEREGRINO»
Délivré à l’heure actuelle par l’Association des Amis de Saint-Jacques, le carnet du pèlerin est tamponné et daté à chaque ville-étape. Arrivé à Compostelle, le pèlerin reçoit un papier attestant que tout le chemin a été parcouru.
Ce carnet permet (particulièrement en Espagne) de réserver à l’avance le gîte (le pèlerin est prioritaire) et la police a ordre d’aider tout pèlerin en difficulté.